Danse en trois temps, une soirée inédite de vidéodanse où Louise Lecavalier danse le solo « Blue », adapté de certaines chorégraphies de So Blue. Tourné au Parc Olympique, ce triptyque comprend aussi les pièces Naraka, un pas de deux de Guillaume Côté et Maude Sabourin des Grands Ballets canadiens, et Vraiment doucement, conçu par Victor Quijada pour sa compagnie Rubberband. Danse en trois temps est une réalisation de François Blouin.
Diffusion : Vendredi 19 mars, 22 h En rappel : Dimanche 21 mars, 20 h 30
Présenté en simultané et en rattrapage gratuitement sur telequebec.tv et sur l’application Télé-Québec.
Louise Lecavalier a terminé l’hiver dernier le tournage d’un documentaire réalisé par Raymond St-Jean et produit par Michel Ouellette (également producteur de deux autres films avec la danseuse). Illustré de séquences de danse spécialement recréées pour la caméra, ce documentaire mosaïque brosse un portrait intime de l’artiste, qui puise dans sa vie pour nourrir son art, à travers joies, rencontres, amitiés et épreuves. Le film, intitulé Louise Lecavalier – Sur son cheval de feu, a été lancé au Festival de cinéma de la ville de Québec en septembre dernier et au Vancouver International Film Festival en octobre. Il a pris l’affiche au Québec le 30 mars 2018 à Montréal, Québec et Sherbrooke. Le film vient de remporter le Prix du meilleur film de danse de l’année ex æquo, décerné par l’Association professionnelle française de la critique de théâtre, musique et danse le 18 juin à Paris! Filmoption
Montréal, le 15 décembre 2017 — L’Université du Québec à Montréal (UQAM) a honoré ce soir Louise Lecavalier en lui attribuant le titre de docteure honoris causa. Par ce geste, l’Université reconnaît sa prodigieuse créativité ainsi que le rayonnement international de son talent. La cérémonie s’est déroulée dans le cadre de la présentation de Quelque chose de sauvage, le spectacle des finissants en danse de l’UQAM. À cette occasion, un éloge en l’honneur de Louise Lecavalier a été lu par le recteur de l’Université, M. Robert Proulx.
Le doctorat honoris causa est la plus haute distinction qu’une université peut décerner. Louise Lecavalier rejoint ainsi des personnalités telles que Denis Villeneuve, Alexandre Taillefer, Réjean Thomas, Sheila Fraser, Danny Laferrière, Bernard, Laurent et Alain Lemaire, Jean Lemire, Yannick Nézet-Séguin, Hubert Reeves, Isabella Rosselini, Michèle Thibodeau-Deguire, Gilles Vigneault, Lise Watier, et Wim Wenders, pour n’en mentionner que quelques-unes, que l’UQAM a honorées au fil des ans.Salle de Presse – UQAM
Artiste émérite de la danse, Louise Lecavalier devient cette année la lauréate du prix Denise-Pelletier, la plus prestigieuse distinction accordée par le gouvernement du Québec dans le domaine des arts de la scène. Louise Lecavalier recevra son prix le 1er novembre des mains de la ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, Mme Marie Montpetit, au cours d’une cérémonie officielle qui se déroulera à l’Hôtel du Parlement à Québec.
Elle rejoint donc les Ludmilla Chiriaeff (1980), Fernand Nault (1984), Jeanne Renaud (1988), Vincent Warren (1992), Martine Époque (1994), Édouard Lock (2002), Anik Bissonnette (2008) et Marie Chouinard (2010), ses illustres prédécesseurs du domaine de la danse, tous lauréats du prix Denise-Pelletier, qui existe depuis 1977.
Mille batailles, c’est d’abord une danse folle et inclassable, librement inspirée du Chevalier inexistant d’Italo Calvino. La scène est un ring, où deux antihéros livrent mille batailles extrêmes. Leur quête haletante se déploie sous les climats électroniques teintés de trance, techno minimaliste et glitch d’Antoine Berthiaume, où dialoguent le jeu singulier des guitares, la richesse des synthétiseurs et l’abondance de microéchantillons organisés fortuitement. La guitare se fait tantôt vive et cristalline, tantôt grinçante, subtile ou envoûtante. Un voyage musical percussif et métallique aux rythmes obsédants, qui nous fait courir comme un cheval fou et nous emporte du début à la fin.
En tournée pour les deux prochaines saisons, le spectacle Mille batailles, chorégraphié par Louise Lecavalier, est également aujourd’hui un album, composé, interprété, réalisé et mixé par Antoine Berthiaume, avec la complicité de ses acolytes Maxime Morin (Dj Champion), Marc Leclair (Akufen) et Rob Heaney.
Disponible en ligne :
Louise Lecavalier est en vedette dans l’exposition Corps rebelles, présentée au Musée de la Civilisation à Québec en 2015-2016 et au Musée des Confluences à Lyon en 2016-2017, où elle incarne la « danse virtuose », le corps glorieux et magnifié, repoussant ses limites, même s’il dévoile toute sa fragilité et sa poésie.
« Rencontrer David Bowie, c’était tomber sous le charme d’un être surnaturel… et pourtant il était vrai et normal. On a ri, on a dansé. Il m’a marquée et n’a cessé de me manquer depuis. C’est un ami cher et un partenaire artistique rare que je pleure aujourd’hui.»