Stations

Création : 14 février 2020, tanzhaus nrw, Düsseldorf, Allemagne

En quatre stations et autant d’états de corps — fluidité, contrôle, méditation et obsession —, Louise Lecavalier continue sa vertigineuse exploration de la danse.

Chorégraphie et interprétation :
Louise Lecavalier

Assistante à la chorégraphie et répétitrice :
France Bruyère

Conception lumières :
Alain Lortie

Conception costumes :
Yso, Marilène Bastien

Conseiller à la scénographie :
Marc-André Coulombe

Musique originale et arrangements :
Antoine Berthiaume

Musiques:
Colin Stetson, Suuns and Jerusalem in My Heart, Teho Teardo and Blixa Bargeld

Production :
Fou glorieux

Coproduction :
tanzhaus nrw, Düsseldorf ; HELLERAU – European Centre for the Arts Dresden ; Festival TransAmériques Montréal ; Usine C, Montréal ; Harbourfront Centre, Performing Arts, Toronto ; Centre national des Arts, Ottawa ; SFU Woodward’s Cultural Programs, Vancouver ; Diffusion Hector-Charland, L’Assomption et Repentigny.

Photos :
André Cornellier

Vidéo :
Marlene Millar

Échos de la presse

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« 60 minutes d’énergie concentrée, pas un muscle, pas un nerf qui restent immobiles, qui ne soit rempli à ras bord de présence et de concentration. »
- Westdeutsche Zeitung, Düsseldorf

« En une petite heure, la Canadienne de 61 ans balaie la scène comme un derviche. […] Ce que Lecavalier offre ce soir, c’est de la danse dans sa forme la plus pure. […] David Bowie avait dit un jour : “ Louise Lecavalier est absolument phénoménale. ” Là encore rien n’a changé. »
- RP On Line, Düsseldorf

« Vibrion translucide, minuscule Valkyrie, machine de combat sous contrôle. Pendant une heure, elle danse sans s’arrêter. […] Que marquent ces quatre stations? La réponse est peut-être tout simplement : la danse. Une puissance brute, immémoriale. »
- Kölner Stadt-Anzeiger, Cologne

« Le mouvement est irrésistible. Elle est mouvement. »
- Tanznetz, Dresde

« En même temps que la lumière s’éteint, la danseuse reçoit des ovations. À raison, car en vérité, elle n’a même pas dansé. Elle était la danse. »
- Münstersche Zeitung, Münster

« C’est de la danse à l’état pur, celle qui n’a aucunement besoin de mots et qui pourtant donne l’impression d’être aussi loquace que si nous étions en conversation avec elle, comme si elle nous révélait en permanence ce qu’elle porte de plus secret à l’intérieur d’elle-même. »
- DNN, Dresde

Mille
batailles

Création : 13 février 2016, tanzhaus nrw, Düsseldorf, Allemagne

Une danse folle et inclassable, où deux personnages aux combats dérisoires s’affrontent, se dérobent, se livrent... Leur quête farfelue sur le sens de l’existence est très librement inspirée de la figure du Chevalier inexistant et de son écuyer, d’après le roman d’Italo Calvino.

Chorégraphie :
Louise Lecavalier

Interprètes :
Louise Lecavalier, Robert Abubo

Musique originale interprétée live :
Antoine Berthiaume

Assistante à la chorégraphie et répétitrice :
France Bruyère

Conception lumières :
Alain Lortie

Conception costumes :
Yso

Production :
Fou glorieux

Coproduction :
tanzhaus nrw, Düsseldorf ; HELLERAU – European Center for the Arts Dresden ; le CENTQUATRE, Paris ; Festival TransAmériques Montréal ; Usine C, Montréal.

Photos :
André Cornellier, Katja Illner

Vidéo :
Marlene Millar

Échos de la presse

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« L’hallucinante et émouvante bataille d’une femme taraudée par une pulsion de vie et de mouvement qui jamais ne s’éteint...»
- Télérama, Paris

« Le champ de bataille – son propre corps. Soixante minutes de danse en accéléré, fantastiques premières minutes où Lecavalier, en pantalon de cuir et chandail à capuche noirs, trottine sur demi-pointes à travers la scène, genoux collés, comme un automate de ballerine, pendant qu’avec les bras, elle parle par codes précis, en rythme avec le beat house et techno du DJ Antoine Berthiaume. Lecavalier est à la fois cygne noir, kid cool du ghetto, croisé fanatique et zombie dansant, peau crayeuse et tête pendante. Génial. »
- Kölner Stadt-Anzeiger, Cologne

« Le champ de bataille est un carré délimité sur la scène dans lequel se déroule un combat avec – et contre – soi-même. Est-ce le corps qui domine l’esprit, ou l’esprit le corps ? La question reste en suspens. Ce n’est que par la rencontre avec l’Autre que les mouvements compulsifs, presque mécaniques, s’adoucissent sous l’influence du toucher. Pour sa performance à bout de souffle, saturée de rythme, Louise Lecavalier et son partenaire de danse Robert Abubo se sont mérité un tonnerre d’applaudissements. »
- Theaterkompass.de

« Ne jamais arrêter de bouger. La chorégraphie, aux accents de rave, s’accompagne d’une musique électronique, d’effets de réverbérations sonores et de jeux de lumières discrètement projetés sur le panneau de bois. La dégradation cyclique du blanc voilé vers le jaune pâle puis le rouge incandescent imite une ligne d’horizon et évoque le passage du temps. Il n’y a que ces deux corps, sous perfusion de mouvements, dans un espace-temps vide et sans issue. La fatigue se ressent mais ne frappe jamais, comme un trip sans fin. Dehors, le monde est peut-être déjà anéanti, qu’importe, il faut renaître, par le corps, toujours. »
- Mouvement.net, Paris

« Une danse forte et folle, infusée d’adrénaline, qui a fait vibrer la majestueuse salle Ludger Duvernay. […] Une chorégraphe et danseuse radicale dont l’art est combat et libération. […] Un des moments forts du 10e Festival TransAmériques. »
- La Libre Belgique, Bruxelles

So
Blue

Création : 7 décembre 2012, tanzhaus nrw, Düsseldorf, Allemagne

Louise Lecavalier et son partenaire Frédéric Tavernini se mettent en jeu dans cette œuvre intense, obsessive, mystérieuse, sur la musique rythmique et viscérale de Mercan Dede. Vif comme la pensée, le corps ici dicte ses lois et transgresse ses limites. « J’ai voulu laisser le corps dire tout ce qu’il veut dire ou peut se surprendre à révéler sans le censurer afin que de ce foisonnement de gestes spontanés, quelque chose de vrai et hors de notre contrôle surgisse, quelque chose qui dévoile un peu des tumultes, des débordements et des contradictions dont nous sommes faits. La part obscure qui nous habite et l’insoutenable légèreté de l’être et de l’âme. » — Louise Lecavalier

Conception et chorégraphie :
Louise Lecavalier

Création et interprétation :
Louise Lecavalier, Frédéric Tavernini

Assistante à la chorégraphie et répétitrice :
France Bruyère

Conception lumières :
Alain Lortie

Musique :
Mercan Dede

Musique additionnelle :
Normand-Pierre Bilodeau, Daft Punk, Meiko Kaji

Remixage :
Normand-Pierre Bilodeau

Conception costumes :
Yso

Production :
Fou glorieux

Coproduction :
tanzhaus nrw (Düsseldorf) ; Théâtre de la Ville (Paris) ; Hellerau– European Center for the Arts Dresden ; Centre national des Arts (Ottawa) ; Festival TransAmériques (Montréal) ; Résidence de création et avant-première : Szene Salzburg

Photos :
André Cornellier, Ursula Kaufmann

Vidéo :
Szene Salzburg / Fou Glorieux

Montage :
Szene Salzburg/Marlene Millar

Échos de la presse

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«… Un reflet contrôlé de son propre déchaînement, une libération du corps et de l’esprit, contrôlée jusqu’à la manie, une constante remise en question, délimitation et redéfinition des limites humaines. Oser l’inconcevable, l’inimaginable. […] Et la façon dont Lecavalier y arrive crée l’enthousiasme en plus de couper le souffle. »
- Neue Kronen Zeitung, Salzbourg

« Dès la première seconde, on le sait : l’heure qui s’ouvre va nous ficeler sur nos sièges. […] C’est époustouflant. »
- Neue Rhein Zeitung, Düsseldorf

« D’abord seule, comme emportée par la foule, résistant à un tourbillon qui l’emporte de jardin à cour, Louise Lecavalier, en survêtement bleu, […] est une étoile filante à toute allure, prise dans l’accélération de l’époque. » - Libération, Paris

« Ne jamais arrêter de bouger. La chorégraphie, aux accents de rave, s’accompagne d’une musique électronique, d’effets de réverbérations sonores et de jeux de lumières discrètement projetés sur le panneau de bois. La dégradation cyclique du blanc voilé vers le jaune pâle puis le rouge incandescent imite une ligne d’horizon et évoque le passage du temps. Il n’y a que ces deux corps, sous perfusion de mouvements, dans un espace-temps vide et sans issue. La fatigue se ressent mais ne frappe jamais, comme un trip sans fin. Dehors, le monde est peut-être déjà anéanti, qu’importe, il faut renaître, par le corps, toujours. »
- Mouvement.net, Paris

« Une danse nerveuse, syncopée et traversée d’une énergie électrique, voire atomique. »
- La Presse, Montréal

« So Blue montre ce dont le corps est (et reste) capable. Rien que le début […] est renversant : de l’énergie pure, rien que du « speed », une maîtrise parfaite des mouvements, contrôle et discipline. Et même dans le calme se niche la puissance la plus contrôlée possible. »
- Salzburger Nachrichten, Salzbourg

« Louise Lecavalier triomphe au FTA Montréal. La fougue et l’invention du geste, le résultat d’une vie passée à danser. »
- Le Téléjournal, Radio-Canada

« Elle surprend le spectateur aux lieux ténus de l’imprévu au surgissement du bouger. Viscéralement électrique, accordée aux poèmes de Rumi, elle cherche l’extase scénique de sa transe. […] C’est une transe sportive, hallucinante. Quasi droguée, qui capte notre temps. […]La chorégraphe n’a pas de frontières ; on sent que sa sorcellerie est une danse nerveuse, qui brave les limites et les interdits. Un rite spectaculaire. »
- Spirale, Montréal

« Louise, mi-machine infernale, mi-animal fabuleux, mi-femme, mi-déesse, sorte de mutante aux multiples pouvoirs, dont celui de nous émouvoir terriblement. »
- Dansercanalhistorique.com, Paris

« Une expérience rare, une vitalité partagée. […] Sa danse est échange, rencontre, temps présent. […] La sorcière bleue vous instille la danse, goutte à goutte. »
- Ballroom, Revue.net

« Sa capacité à laisser le corps exprimer toute sa vérité nous submerge. »
- Dance international, Vancouver

« Dans le tranchant d’une gestuelle intranquille, à la beauté débridée, […] Louise Lecavalier d’abord seule puis rejointe par Frédéric Tavernini défie la raison et projette le tumulte intérieur, notre part obscure. »
- Dernières nouvelles d’Alsace, Strasbourg

A few minutes
of lock

Première : 4-5 décembre 2009, tanzhaux nrw, Düsseldorf, Allemagne

Plus de dix ans après avoir quitté La La La Human Steps, Louise Lecavalier revisite, avec le danseur Keir Knight, trois duos de ses dernières années avec la troupe (extraits de 2 et d’Exaucé/Salt).

Chorégraphie :
Édouard Lock

Recréation des danses :
France Bruyère, Louise Lecavalier

Interprètes :
Louise Lecavalier, Keir Knight, avec la participation de Patrick Lamothe

Lumières :
Alain Lortie

Musique :
Iggy Pop

Remixage et réalisation :
Normand-Pierre Bilodeau

Guitares électriques additionnelles :
Sylvain Provost

Costumes :
Vandal

Durée :
13 minutes

Production :
Fou glorieux

Coproduction :
Festival Oriente Occidente (Rovereto) ; tanzhaus nrw (Düsseldorf) ; Festival TransAmériques (Montréal) ; l’Usine C (Montréal) ; Atmo Productions (North Hatley) ; ainsi que : le Fonds de création du réseau CanDance, Centre national des Arts (Ottawa), Harbourfront Centre (Toronto), Brian Webb Dance Company (Edmonton), Dance Victoria (Victoria), avec le soutien du Service de la danse du Conseil des Arts du Canada.

Photos :
Massimo Chiaradia, André Cornellier, Gregory Batardon

Vidéo :
Marlene Millar

Échos de la presse

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ImPulsTanz : une icône de la danse en grande forme
« Sous haute tension, Lecavalier transmet l’essence de l’écriture de Lock, partant d’une tension extrême du corps, d’où naissent des pas, sauts ou portés vifs comme l’éclair. Lecavalier maîtrise toujours sa fascinante vrille horizontale, devenue le signe distinctif de La La La Human Steps. »
- Kurier, Vienne, 29 juillet 2010

Le bonbon de la bombe
« Bonbon souvenir : revoir Lecavalier danser du Lock. Treize minutes sur les guitares évocatrices d’Iggy Pop. Une délicatesse et une énergie, un risque, encore, et une finesse qui prennent au ventre.[…] Ces extraits de 2 et de Salt sont d’une efficacité chorégraphique indéniable. Une efficacité chorégraphique qui dit : «Souvenez-vous. »
- Le Devoir, Montréal, 10 juin 2010

Children

Première : 3-4 septembre 2009, Festival Oriente Occidente, Italie

Les enfants sont beaux, laids, gentils, dérangeants, mesquins, adorables, fous, méchants, bruyants et drôles, tout comme la pièce Children, un vibrant duo aigre-doux qui expose le paradis et l’enfer d’une relation au bord de la rupture.

La ligne fine et divine qui divise amour et haine, passion et violence, se révèle alors que deux personnes vivent l’agonie et l’extase dans leur tentative de rester ensemble pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Une œuvre sombre, spirituelle, très physique, qui n’est pas sans rappeler un grand enfant…

Chorégraphie :
Nigel Charnock

Interprètes :
Louise Lecavalier, Patrick Lamothe

Musique :
Yasar Akpence, Leonard Cohen, Miles Davis, Billie Holiday, Terry Snyder, Sonny Terry & Brownie McGhee, Richard Desjardins, Janis Joplin, Michael Nyman, Puccini (Maria Callas)

Lumières :
Alain Lortie

Confection des costumes :
Carré vert

Mixage sonore :
Nigel Charnock

Répétitrice :
France Bruyère

Durée :
50 minutes

Production :
Fou glorieux

Coproduction :
Festival Oriente Occidente (Rovereto) ; tanzhaus nrw (Düsseldorf) ; Festival TransAmériques (Montréal) ; l’Usine C (Montréal) ; Atmo Productions (North Hatley) ; ainsi que le Fonds de création du réseau CanDance, Centre national des Arts (Ottawa), Harbourfront Centre (Toronto), Brian Webb Dance Company (Edmonton), Dance Victoria (Victoria), avec le soutien du Service de la danse du Conseil des Arts du Canada

Photos :
André Cornellier

Vidéo :
Marlene Millar

Échos de la presse

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Ouverture d’Oriente Occidente avec une chorégraphie coproduite par le Festival
Toute la force de la danse au féminin
Louise Lecavalier a porté Children en première mondiale

« Louise a parfaitement exalté les aspects plus imprévisibles et explosifs de la sensibilité de Charnock, dans une danse toute d’un souffle exécutée avec le danseur Patrick Lamothe […]. Jouée entièrement sur des mouvements casse-cou par terre, avec chutes impétueuses, marches rapides à quatre pattes, collisions physiques et moments de tendresse sur musiques mélodiques interrompues ponctuellement par un inquiétant leitmotiv, constitué à même un fond sonore très tendu, cette chorégraphie est ouverte à bien des lectures. […] Une spectatrice a dit que ce travail rend en mode concret la variété d’émotions de deux parents en présence d’un nouveau-né qui vient bouleverser la dynamique du couple. Un spectateur au contraire y a vu une sorte de retour à l’enfance. »
- Trentino, Rovereto, 5 septembre 2009

Ronde des émotions
« Une femme, un homme, ils marchent l’un vers l’autre, mais dès qu’il tend la main vers elle, elle le repousse. Le jeu peut commencer. La joute entre les sexes, si fameuse. Un sempiternel aller-retour, le paradis et l’enfer d’un couple. Parfois seuls, parfois unis, ils font la ronde, se cherchent mutuellement pour se laisser tomber et l’instant d’après se rabibocher tendrement. C’est une ronde des émotions que cette chronique douce-amère, une danse d’une énergie débridée (…)» Children, par des mouvements puissants et dynamiques en même temps que gracieux et doux, reflète toute une densité d’émotions. »
- Wiener Zeitung, Vienne, 29 juillet 2010

Le bonbon de la bombe
« Bonbon d’enfant : Children d’abord du chorégraphe britannique Nigel Charnock. Elle est le centre de ce couple qui se cherche. Chacun, perdu en parallèle dans des embrassades solitaires. Ils se retrouvent à travers des jeux. Batailles d’oreillers, lampes de poche, katas. Jeux de danse aussi : gigue, course marathon, portés rock’n roll pour oublier les pleurs nocturnes des bébés. Le tout sur des musiques si faciles à aimer. […] Quel plaisir de retrouver la bombe Lecavalier dans sa vivacité, sa vitesse, sa précision d’exécution. […] La félinité et l’énergie sauvage contagieuse de Patrick Lamothe viennent compléter le duo. L’intensité, le risque, la générosité […] de ces deux-là débordent de la scène. »
- Le Devoir, Montréal, 10 juin 2010

Louise Lecavalier : éblouissante
« Une création tout ce qu’il y a de plus virtuose, en duo avec Patrick Lamothe. Une danse comme une vie de couple. D’une ronde à quatre pattes, frénétique et répétitive, qui cherche l’autre à un duo qui s’élève dans l’amour vers la lumière, c’est toute l’histoire d’une femme dont la vie est un incessant mouvement, accompagnée de lumière blanche, tantôt extrêmement dénuée de poésie, tantôt en flashs qui pourraient être comme la mémoire de son existence. Ce ballet esquisse toute une gamme de sentiments et de styles, avec des rappels de comédie américaine et de danse folklorique. […] La danse du couple accélérant le mouvement ou se délitant, en constante construction/déconstruction, est aussi virtuose et raide que le déroulement de cette vie à deux. En off, des rires ou des pleurs d’enfant ponctuent le ballet comme des temps de pause parfois lancinants. »
- Le Progrès, Lyon, 3 juillet 2010

Lone
Epic

Création : 18 août 2006, Tanz im August, Berlin

« Les conventions du cinéma épique donnent une toile de fond inusitée à ce petit récit intime. L’œuvre est résolument brève et modeste comparativement aux films à grand déploiement dont elle s’inspire. Lone Epic est à la recherche de réelles émotions humaines au sein même de la représentation. Des sentiments aussi intensément personnels que l’amour et la perte n’ont-ils pas également une portée épique ? Un spectacle à la fois humble et grand, vrai et artificiel. Fait à même le drame réel du désir. » — Crystal Pite

Chorégraphie :
Crystal Pite

Interprète :
Louise Lecavalier

Musique :
extraits de Citizen Kane, Bernard Herrmann

Éclairages :
Lucie Bazzo

Costume :
Anne-Marie Veevaete

Répétitrice :
France Bruyère

Mixage sonore :
Owen Belton, Diane Labrosse

Durée :
16 minutes

Production :
Fou glorieux, en coproduction avec STEPS # 10, Suisse ; Théâtre de la Ville, Paris ; Tanz im August – Internationales Tanzfest, Berlin ; Aarhus Festuge, Aarhus ; Centre national des Arts, Ottawa ; l’Usine C, Montréal ; en partenariat avec les diffuseurs du Québec.

Échos de la presse

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Une soliste qui s’ignore
« Lecavalier se meut sur le sol de la scène du Podewils entre une barre de ballet et une chaise, dans des postures extraordinaires qui, souvent, et ce n’est pas par hasard, rappellent les pièces de hip-hop, mais qui évoluent de manière complètement différente sous l’impulsion d’une gestuelle lente, un flux de puissance incroyable. Il se dégage de l’œuvre un je ne sais quoi de somnambulique et de spectral, habité en même temps par une fascinante présence et une absence déchirante. Comme si Lecavalier se perdait dans la mémoire pour y trouver subitement une nouvelle vie. »
- Le Devoir, Montréal, 4 novembre 2006

« Même si la pièce peut sembler humoristique en surface, la souffrance, le désir et l’incertitude qui habitent le personnage se révèlent dans la seconde partie, plus lente. Il n’y a plus d’orchestre qui l’accompagne ; juste une femme seule aux prises avec ses émotions. Lecavalier domine l’espace avec sa force et sa gestuelle fluide. Elle interprète magnifiquement les deux facettes de son personnage : le chef d’orchestre mélodramatique qui dirige l’ensemble et la personne introspective. »
- dancingperfectlyfree, New York, septembre 2008

“I” Is Memory

Création : 6 mai 2006, Chiasso (Suisse), Cinema Teatro, Steps # 10
Recréation 2018 : 28 septembre 2018, MilanOltre, Milan (Italie)

« Dans “I” Is Memory, ce n’est plus l’esprit qui régit le corps, qui le fait bouger. Le mouvement jaillit d’une explosion intérieure qui irradie partout dans le corps, se propage dans ses os, ses muscles, ses organes et ses articulations. Disloqué, ondoyant, le corps devient pensée. “I” Is Memory marque l’abandon, l’effondrement de l’esprit, la perte d’identité de l’être, dépouillé de ses repères habituels. Cette danse quasi méditative, d’une lenteur d’exécution et d’un minimalisme extrêmes, est la danse d’une créature de l’ombre, d’un être en cours de métamorphose, d’un mutant.» — Louise Lecavalier

Solo conçu par Benoît Lachambre et Louise Lecavalier

Interprété par :
Louise Lecavalier

Musique originale :
Laurent Maslé

Éclairages originaux :
Jean Philippe Trépanier

Recréation lumières 2018 :
Alain Lortie

Accessoires :
Louis-Philippe Saint-Arnault

Répétitrice :
France Bruyère

Durée :
45 minutes

Production :
Fou glorieux, en coproduction avec STEPS # 10, Suisse ; Théâtre de la Ville, Paris ; Tanz im August – Internationales Tanzfest, Berlin ; Aarhus Festuge, Aarhus ; Centre national des Arts, Ottawa ; l’Usine C, Montréal ; en partenariat avec les diffuseurs du Québec.

Photos :
André Cornellier

Vidéo :
André Cornellier/Jules de Niverville

Échos de la presse

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«Lecavalier se meut sur le sol de la scène du Podewils entre une barre de ballet et une chaise, dans des postures extraordinaires qui, souvent, et ce n’est pas par hasard, rappellent les pièces de hip-hop, mais qui évoluent de manière complètement différente sous l’impulsion d’une gestuelle lente, un flux de puissance incroyable. Il se dégage de l’œuvre un je ne sais quoi de somnambulique et de spectral, habité en même temps par une fascinante présence et une absence déchirante. Comme si Lecavalier se perdait dans la mémoire pour y trouver subitement une nouvelle vie. »
- Die Tageszeitung, Berlin, 21 août 2006

« “I” Is Memory, une incursion étrange et fascinante dans un monde extrême, d’une lenteur ingénieuse. Dissimulée sous une peau étrangère, Lecavalier — oiseau jaune du paradis, figure animée, créature tentaculaire, interprète de break dance —, se déploie en un véritable feu d’artifice de positions insensées, entre une chaise et une barre. Son corps aux membres élastiques se meut dans toutes les directions. Techniquement aussi, c’est un chef-d’œuvre. »
- Neues Deutschland, Berlin, 26 août 2006

Le feu d’une étoile givrée
« Dans “I” Is Memory, du Canadien Benoît Lachambre, Louise Lecavalier se glisse sous un survêtement à capuche. Devant une barre qui hante cette dernière pièce, elle enchaîne les prouesses au ralenti comme au studio, visage enfoui, corps caoutchouteux et pugiliste à la fois, comme en état d’absence. Là, elle se fond dans son mouvement, ego aboli par de grands écarts époustouflants. Chaque geste alors nous parle d’un labeur qui est volupté et de Louise, cette inconnue qui nous envoûte. L’art et l’être. »
- Le Temps, Genève, 14 septembre 2007

Lula
and
the Sailor

Création : 20 mars 2003, soirée Reclusive Conclusions and Other Duets, Centre national des Arts, Ottawa

Duo repris dans Cobalt rouge (2005)

Tour à tour proches ou distants, les personnages de Lula and the Sailor ne sont pas à l’unisson physiquement et se regardent rarement. Ils se révèlent peu à peu par leur manière de bouger, de communiquer en duo. « Lula and the Sailor examine la dynamique de la ligne droite, la relation précise qui existe entre le dedans et le dehors, et les zones grises de la rencontre et de l’adieu. Un portrait d’abondance dans un cadre austère. Une méditation sur la simplicité comme activité. » — Tedd Robinson

Chorégraphie :
Tedd Robinson

Interprètes :
Louise Lecavalier, Éric Beauchesne

Musique originale :
Yannick Rieu

Éclairages :
Jean-Philippe Trépanier

Costumes :
Yso, Dubuc

Répétitrice :
France Bruyère

Durée :
12 minutes

Production :
Fou glorieux, Ten Gates Dancing
En coproduction avec le Théâtre de la Ville, Paris, l’Agora de la danse, Montréal, la Biennale de Venise et le Centre national des Arts, Ottawa

Échos de la presse

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« Sailor et Lula de Tedd Robinson poursuit la référence au cinéma. Ici, c’est Lynch qui fait écho, et ses ambiances saturées de couple en rébellion. L’essentiel, contre l’agitation de la dépense corporelle sauvage et l’accès au monde vibrant des oiseaux, s’atteint ici dans le calme frémissant, qui grandit sur une musique parfaite pour associer la scie et les bois. » - Le Devoir, Montréal, 9 février 2007

Is You Me

Création : 23 mai 2008, Usine C, Festival TransAmériques, Montréal

Après le solo “I” Is Memory, créé par Benoît Lachambre pour Louise Lecavalier en 2006, Lachambre et Lecavalier sont enfin réunis dans Is You Me, une pièce qui cristallise leur désir de danser ensemble, un duo sur l’identité, la fusion et la distance, créé en collaboration avec le plasticien Laurent Goldring. Le compositeur-interprète Hahn Rowe les accompagne en direct.

Une création de Benoît Lachambre, Louise Lecavalier, Laurent Goldring

Interprètes :
Benoît Lachambre, Louise Lecavalier

Musique originale :
Hahn Rowe

Scénographie et éclairages :
Benoît Lachambre, Louise Lecavalier, Laurent Goldring

Costumes :
Lim Seonoc

Projections :
Laurent Goldring

Éclairages additionnels et direction technique :
Philippe Dupeyroux

Répétitrice :
France Bruyère

Production :
Par B.L.eux (Montréal), en coproduction avec : Théâtre de la Ville de Paris, MODAFE 2008 (Séoul), Pact Zollverein (Essen), CDC d’Aquitaine (Artigues-près-Bordeaux), Mercat de les Flors (Barcelone), Festival TransAmériques, Fabbrica Europa (Florence), Usine C

Photo :
André Cornellier

Échos de la presse

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« Jouant de leurs contrastes physiques, elle, frêle et élastique, lui plus imposant, évoluant souvent à l’horizontale, ils se mélangent, se quittent et composent un dialogue très contemporain qui interroge les notions de fusion, de perte, de distance entre soi et l’autre, comme pour tenter de quantifier ce qu’il reste de soi quand on s’abandonne à l’autre. Dans ce registre, Lecavalier est impériale. »
- Les Inrockuptibles, Paris, juin 2008

« Is You Me, spectacle signé par le chorégraphe canadien Benoît Lachambre, sa compatriote la danseuse Louise Lecavalier et le plasticien Laurent Goldring, a tout d’une friandise exotique que l’on teste comme un nouveau bonbon. Manga féerique, improvisation graphique, cette pièce détonante dans la production actuelle se faufile entre ses registres pour nous glisser entre les doigts. […] Ce faux duo (entre deux danseurs) et vrai pas de trois (les mêmes avec un plasticien) commente la question de la trace du geste. »
- Rosita Boisseau, Le Monde, Paris, juin 2008

« Is You Me, c’est un duo rigolo, bédéesque et tout simplement étonnant. […] Lachambre et Lecavalier se questionnent sur la notion d’identité et d’altérité. Es-tu moi? Où commence ton corps et où finit le mien? Qui est qui? […] Is You Me sent l’enfance et la belle folie de Lachambre dans laquelle Lecavalier plonge avec délice. En fin de compte, «me is you et you is me » car ces deux créateurs sont certainement faits de la même étoffe. »
- La Presse, Montréal, 25 mai 2008

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